À propos

Les étudiants ont traité ce sujet en développant l’une des trois démarches proposées par l’école :

• Scénographie : exposition Disco à la Philharmonie de Paris.
• Espaces pour demain : réalisation de l’architecture intérieure et conception des espaces extérieurs du Trabendo à Paris.
• Nouveaux ensembliers : conception d’un mobilier ou d’un objet frugal en énergie, sobre en carbone, destiné à adoucir les insomnies domestiques.

Le sujet imposé de diplôme est soutenu devant un jury composé d’enseignants et de personnalités externes, expertes dans leur domaine.

La soutenance prend la forme d’une projection augmentée d’éléments variés (films, maquettes, performances, etc.) pour faciliter la compréhension du projet, éveiller la curiosité, susciter la discussion et emporter l’adhésion du jury.

À l’occasion des 70 ans de la Cité Radieuse à Marseille, commandée à l’architecte Le Corbusier par le Ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, dans le cadre des chantiers de la France d’après-guerre, l’Ecole Camondo Méditerranée, en partenariat avec Architecture de Collection, a souhaité réinterroger les usages collectifs de ce bâtiment emblématique.

Il s’agit pour les étudiants de repenser les activités et les espaces partagés de ce bâtiment exceptionnel, pour expérimenter des projets d’architecture intérieure originaux et redonner une vie contemporaine aux ambitions de l’origine. Avec ses espaces communs intérieurs et extérieurs, la Cité Radieuse peut devenir un véritable « terrain de jeu » pour explorer, comprendre, évaluer, analyser, questionner, mettre en perspective et concevoir des projets qui retissent des liens, recréent des activités, réactivent des lieux pour accueillir des usages intemporels ou prospectifs.

Les diplômes de l’école Camondo embrassent trois grands territoires d’étude : Scénographie, Espace pour demain, Nouveaux ensembliers.

Embrasser un sujet suppose, de définir un territoire, de cerner une question, de trouver un commanditaire, d’en inventer le programme, d’inventorier les contraintes, de déployer une méthode, de développer un projet en en maîtrisant tous les aspects, en en réduisant toutes les difficultés, qu’il s’agisse de meubles, d’objets, d’espaces, de services, d’usages ou tout à la fois, d’en projeter la matérialité dans ces moindres détails. Autant de défis et de démarches, entre ceux qui cherchent et expérimentent, ceux qui bâtissent dans le cadre bâti, ceux qui mettent en scène les arts vivants du spectacle, ceux qui inventent les services de demain.

Ces sujets sont bien souvent liés au travail de construction d’un discours fondé, documenté, critique et conscient de lui-même que chaque étudiant à dû construire pour la rédaction de son mémoire. Un travail patient d’une année entière, aboutissant également à la production d’un document écrit, bien souvent un mémoire-objet, dont la qualité de la mise en page rivalise avec la pertinence des contenus.

Un travail qui vient couronner cinq année d’études,  l’empreinte légitime de cinq années de travail, de partage, de création, pour chacune et chacun des étudiants, chaque année, de chaque promotion.