“Le disco, c’est politique, c’est les femmes, c’est la question du genre, c’est les minorités, c’est une sensualité, c’est le milieu de la nuit”
Un rythme binaire pour une visite en deux temps
Le rapport au corps est au centre de la scénographie avec un premier temps de visite plus individuel et plus induit pour évoluer vers un parcours plus libre où les visiteurs, les corps se mélangent dans un espace plus vaste, moins contraint.
Un bain coloré à la manière des discothèques
L’accrochage se veut en général le plus aérien possible afin de suggérer une recherche de légèreté, d’apesanteur.
Les parois de polycarbonate voient leur fonction détournée dans l’exposition. Elles sont simples cloisons séparatrices mais ne jouent pas le rôle de support pour les œuvres.
“AT THE DISCO”
Nous tirons parti de la transparence du polycarbonate pour le traiter par des jeux de lumières en éclairant la tranche supérieur grâce à des bandeaux LED, créant un dégradé de tons oranges vers le rose pâle. Cette transparence laisse apparaitre des jeux de superposition, de plans différents. Les corps des visiteurs apparaissent, glissent.
“CAN’T STOP THE MUSIC”
Comment faire une exposition sur le disco sans parler de musique, d’ambiance sonore ? Pour faire le lien entre chacune de ces parties, les rythmer et leur donner de la résonance, nous avons pensé une bande son générale diffuse, qui nous appelle dès notre l’entrée dans la salle d’exposition.
Quatre sous-espaces sonores
En premier lieu les murs de vinyles sur lesquels nous pouvons nous brancher grâce à un casque et écouter le vinyle de notre choix. Mais aussi avec l’installation « bulles d’écoute » où le rapport au corps est interrogé, où la limite entre individualité et collectivité, entre distance et promiscuité se rétrécie.