RYTHME BINAIRE, RAPPORT AU CORPS :
UNE IDÉE DE PROGRESSION
Après étude du commissariat et donc des œuvres ainsi que des textes qui viennent alimenter le propos de l’exposition, le rythme binaire et le rapport au corps tiendront lieu de fil conducteur de la scénographie. La volonté est que ces fils conducteurs soient une progression dans l’exposition.
LIVRET DE L’EXPOSITION
– LE CORPS –
Le rapport au corps se fait avec un premier temps de visite plus individuel et plus induit. Dense au début, la scénographie permet au visiteur de s’imprégner de l’histoire et des moments forts qui ont fait le disco.
Elle tend progressivement à se détendre, à s’aérer : la disco devenant le refuge collectif et festif de nombreuses luttes catégorielles. Les passages d’un espace à l’autre sont plus libres, moins contraints. Chacun trouve son rythme.
Le disco et le rythme ce sont aussi des intuitions, données ici par les différentes possibilités de parcours de l’exposition. C’est aussi la question de l’épuisement du corps et de l’espace que l’on traverse.
– LA TRANSPARENCE –
Cette idée de progression, de transition, de rythme et de rapport au corps tout au long de l’exposition est renforcée par la matérialité et l’utilisation du polycarbonate alvéolaire en guise de parois fragmentant l’espace.
Par sa dimension translucide, ce matériau offre une gamme de transparences variées que nous déployons dans l’espace, permettant la découverte graduelle, rythmée des corps.
L’accrochage se veut en général le plus aérien possible afin de suggérer une recherche de légèreté, d’apesanteur.Les parois de polycarbonate voient leur fonction détournée dans l’exposition. Elles sont simples cloisons séparatrices mais ne jouent pas le rôle de support pour les œuvres.
– LA LUMIÈRE –
Nous tirons parti de la transparence du polycarbonate pour le traiter par des jeux de lumières en éclairant la tranche supérieur grâce à des bandeaux LED, créant un dégradé de tons oranges vers le rose pâle. Ce traitement par la lumière accentue l’effet progressif et permettant de diffuser la lumière à la manière des discothèques.
Le visiteur plongé dans une atmosphère tamisée est happé, guidé par ses surfaces lumineuses. Un flottement s’opère dans la salle d’exposition, comme une ambiance amniotique, liquide avec cette translucidité.
L’enveloppe architecturale s’estompe pour laisser place à un décor immersif.
– LA MUSIQUE –
Comment faire une exposition sur le disco sans parler de musique, d’ambiance sonore ?
Pour faire le lien entre chacune de ces parties, les rythmer et leur donner de la résonance, nous avons pensé une bande son générale diffuse, qui nous appelle dès notre l’entrée dans la salle d’exposition.
Des moments plus individuels, plus intimes, plus arrêtés sont créés tout au long de l’exposition avec 4 sous-espaces sonores.
Des murs de vinyles sur lesquels nous pouvons nous brancher grâce à un casque et écouter le vinyle de notre choix. Mais aussi avec l’installation « bulles d’écoute » où le rapport au corps est interrogé, où la limite entre individualité et collectivité, entre distance et promiscuité se rétrécie. Et enfin les espaces de project
VISITE EN MUSIQUE