la banquette.
Cette banquette s’inspire de l’enfance de mon grand-père, lors de nuits d’été où il s’endormait sur le toit de sa maison en regardant les étoiles.
le valet – paravent.
Cet objet fait écho aux premières années à Paris de mon grand-père.
Il a d’abord vécu 5 ans à l’hôtel, où il passait ses journées à jouer aux cartes, faire la fête, découvrir la capitale avec ses amis…
le siège.
Ce tabouret est né d’une phrase qui revient souvent quand mon grand-père parle de ses années de vie à l’hôtel. Il me dit toujours « on vivait comme des rois ». Alors, dans cette idée, je me suis inspirée des premiers trônes en curule pour faire un siège aux proportions généreuses.
la table d’appoint.
Comme j’imaginais la chambre d’hôtel de mon grand-père comme étant très vivante, il fallait que certains objets puissent s’adapter aux moments de vie. Si on reçoit du monde on déplie des assises, une table sur laquelle on peut jouer aux cartes, travailler, boire un café…
le cabinet de toilette.
Pour ce meuble je me suis inspirée du lien entre mon grand-père et une pièce de sa maison. Tous les jours il se rend dans cette pièce minuscule pour prendre soin de lui. Il se rase, se parfume…
Mon grand-père a un regard bienveillant sur le fait de vieillir, peut-être grâce à cette pièce qui a vu son visage se rider.
Travailler avec des chutes de matières fait sens pour moi par rapport à notre époque et à ses problématiques, mais je voulais que cette démarche soit un moyen pour ce projet et non pas un but, que le sens du projet aille au-delà de ça. Ce travail donne un autre regard sur ce qu’on considère comme étant des chutes et leur utilisation.
Ce travail parle de réemploi, de lien, de narration, de transmission et c’est aussi un hommage à l’âge. Je trouve important de valoriser la transmission, aussi bien les histoires et les connaissances de nos anciens, que la transmission des savoir-faire.
Un immense merci à
Makhila Ainciart Bergara
Pierre Frey
Gaspard Mahieu
Sandrine Raffin
La Marbrerie Provençale
Atelier Ch. Courrieu
Les MétamorFoses
Et à Damien Chamboredon pour le soin porté à la fabrication