Les logements collectifs d'Ile-de-France sont en grande partie hérités de la période de crise qu'a connu le XXe siècle. Les valeurs d'hier se reflètent sur leurs façades et ne sont plus celles d'aujourd'hui. Les préoccupations évoluent et il est difficile désormais de se contenter d'un minimum ou d'un standard. Nos envies d'extérieur, de contact humain et d'individualité sont plus fortes que jamais et ces architectures industrielles n'y répondent pas. Comment vivons-nous dans ces enveloppes rigides et hors d'échelle ? Comment à l'heure des crises sanitaires, enfermés derrière leurs façades, les habitants cherchent-ils à s'en échapper ? Demain, libérerons-nous enfin nos fenêtres ?