Les décors des films et des séries américaines du début des années 2000 alloués aux personnages féminin fourmillent de clichés et de lieux communs. Pourtant ils sont porteurs d’un grand pouvoir, narratif. Dans ce mémoire je m’appuie sur ces créations d’espaces pour réfléchir au concept d’avoir un chez soi pour les femmes qui peuplent ces fictions. Ces décors permettent également de matérialiser une partie des éléments spatiaux et esthétiques assignés au féminin, qui peuvent se compléter comme se contredire. Loin de n’être que les simples arrière-plans de films et de séries devenues cultes, ces décors viennent ouvrir les yeux du spectateur actif sur nos mondes dont ils sont un miroir plus ou moins déformant.