L’hôpital s’est construit autour d’une mission : soigner et guérir. Une mission exigeante et complexe dont on mesure tous les jours la difficulté, dont on apprécie tous les jours les performances. On y répare les corps de mieux en mieux, mais ne sommes-nous que des corps ? Notre rapport au monde, aux autres est tissé d’émotions. Une hypothèse : la beauté du monde, la beauté des choses et des êtres est le baume qui nous apaise, l’élixir qui nous fait vivre. L’hôpital, dès lors, ne peut faire l’économie de cette dimension subtile du soin : sa part belle ! L’objet de ce mémoire est de valider cette hypothèse et ses implications à partir d’une étude de l’importance accordée à la beauté à l’hôpital.