La salle est traitée comme une boite noire accueillant l’exposition. Les visiteurs sont plongés dans une atmosphère évoquant le New-York des a70, s’inspirant de l’esthétique et de la hauteur des parois de gratte-ciels. Pour ce fait, les parois séparatrices sont recouvertes d’un revêtement vitré et teinté.
Les espaces interstitiels sont ensuite occupés, sous quatre différents niveaux illustrant le dancefloor, tous inscrits dans la trame. Tout d’abord, les projections au sol, en très grand format. Ce dispositif libère de vastes espaces sur lesquels les visiteurs se promènent, libérant aussi visuellement les parois vitrées.
Ensuite, des petits volumes s’extrudent du sol servant de podiums et de présentoirs pour les oeuvres, notamment celles en volume. Enfin, les volumes les plus grands créent des salles fermées ou semi-fermées. Ce sont des salles de projection ou des espaces immersifs, plongeant le visiteurs dans la peau d’un clubber des a70.
I AM WHAT I AM
Un volume qui intègre une vitrine d’exposition. Une estrade présentant les oeuvres en volume comme des vêtements, des meubles et des objets divers. Le troisième présentoir possède un écran encastré. Autour de celui-ci s’installe une paroi à l’effet acier brossé.
Ce sont des structures en bois recouvert d’un habillage ayant l’effet d’un métal sombre poli.
Le dernier dispositif se fixe directement sur le mur. Des vitrines viennent s’y encastrer. Il sert à la fois de support pour des projections au dessus des vitrines et de présentoirs pour des oeuvres en 2D comme en 3D comme des maquettes ou des magasines.
Cette exposition emploie des matériaux qui évoquent les 70s : le verre fumé, le métal et le miroir. Ils ne reprennent pas la gamme de couleur dite disco que l’on pourrait attendre mais chaque revêtement évoqué précédemment possède des propriétés réfléchissantes. Ils vont par la lumière et les oeuvres présentées colorer l’espace.
Ce sont les oeuvres qui font couleur dans l’exposition.
EVERYBODY DANCE
CAN’T STOP THE MUSIC