Loin des strass et des paillettes, c’est dans un New York des années 70 ravagé par la drogue, les inégalités sociales et les émeutes que le disco émerge. Ce projet relate le récit d’un mouvement musical qui a su rassembler les communautés dans un monde divisé. Cette scénographie propose une double lecture reposant sur un «extérieur» et un «intérieur». L’exposition est bâtie autour de la notion de frontière, du passage entre deux univers que tout semble opposer. Ce marquage à la fois poreux et opaque, lumineux et sombre est un entre-deux, une délimitation floue de deux mondes pourtant indissociables. Cette trame prend l'aspect d’une piste de danse ne se retrouvant plus au sol mais tapissant les murs. Poussant le visiteur à la longer, le temps d’une chanson.