Le rapport Laroque en 1962 alerte sur les situations précaires des séniors, tels que la pauvreté, le mal logement et l’isolement. En 2018, d’après l’INSEE, près de 42% des personnes âgées de plus 75 ans vivent seuls en France. L’isolement entraine un phénomène de glissement physique et psychologique.
Comment à partir d’un lieu abandonné, pouvons nous créer un habitat pour lutter contre l’isolement des séniors tout en étant un lieu de rencontre au cœur de la ville ?
2 notions sont conciliées dans le choix du lieu : la première, un environnement naturel, parce qu’il favorise la santé mentale et psychique. La seconde est l’insertion dans la ville. De nombreux rapports sur le vieillissement préconisent l’intégration des personnes vieillissantes dans notre société sans stigmatisation, ni discrimination.
Le château se déploie sur 3 niveaux avec de larges espaces communs qui permettent aux habitants de créer du lien et des espaces privés où chacun dispose de son intimité et de son indépendance. Les volumes existants du château ont dicté les espaces et leurs fonctions.
« L’espace architectural peut être ressource ou contrainte. » Philippe Dehan, professeur d’architecture à l’ENSA Paris la Villette. L’architecture peut réduire la création de maux et offrir une qualité de vie et un bien-être.
Ce domaine est un lieu de rencontre, de partage, avec deux programmes complémentaires. Le café joue un rôle central, c’est le lieu où convergent toutes les rencontres, que ce soient les sportifs, les familles et les séniors.