La place de l’automobile diminue chaque année et annonce l’obsolescence des garages à silo; ces architectures de béton symboles du mode de vie énergivore promu par la ville du XXe siècle.L’urgence de réduire les émissions de CO2 dans le secteur du bâtiment nous confronte à l’avenir de ces lieux. Les matériaux les plus verts étant ceux déjà présents, la reconversion plutôt que ladestruction s’impose comme la réponse la plus appropriée. Conserver l’existant, c’est aussi respecter un passé qui a contribué à la diversité du paysage parisien. La réhabilitation du parking de la Place Saint George se veut comme un lieu de transition entre XXe et XXIe siècle. Je propose de développer dans cet enveloppe de béton, symbole de la ville d’hier, un programme critique pour la société urbaine de d
