Je fais partie de ces rêveurs qui se promènent la nuit dans les mondes oniriques, valsant entre odyssée de chimères et lieux familiers transformés en un méli-mélo de scénarios extraordinaires, a priori défaits de toute rationalité. Rêver est l’un des états les plus singuliers que l’être humain peut vivre. La pensée se libère, devient fantaisiste et même fantastique. Rêver, c’est lâcher prise avec toutes formes de vie réelle, de structures formatées et conventionnelles. Espaces et objets rêvés, la plupart d'entre eux n’existent pas, et pourtant, d'une certaine manière, ils sortent d’un puissant imaginaire que nous ne contrôlons pas. Utilisées comme outils, les images des évasions nocturnes peuvent-elles être source de création ?