L’absence de seuil entre la ville et le parc nous a amené à travailler le rapport parc-Trabendo de cette même manière. Ainsi, l’expérience du Trabendo est vécue comme un parcours fluide, de la ville au parc, au Trabendo, et de l’extérieur à l’intérieur.
Le Trabendo se niche dans l’épais feuillage du parc et investit l’une des 26 folies de Bernard Tschumi. S’affirmant dans cet environnement naturel, la folie R7 couronne le Trabendo d’une esthétique technique et industrielle. Surplombant le Trabendo, la philharmonie s’impose dans le paysage de ce dernier telle une montagne métallique.
Contexte
Nous nous sommes inspirées du dessin organique formé par les massifs d’arbres et les chemins. Le projet est alors pensé comme un prolongement du chemin sinueux qui mène au Trabendo. Les formes, lignes et matières du projet renouent avec le contexte organique du parc tout en dialoguant avec l’esthétique industrielle de la folie.
En se baladant au sein des folies du parc, on observe que celles-ci nous offrent points de vues et cadrages sur elle-même, mais aussi sur l’environnement alentour. Cette attention portée aux cadrages se prolongera dans notre projet.
21h50 : Arrivée au Trabendo
Dès son arrivée, le visiteur est accueilli par la toiture sous laquelle se déploient les activités extérieures. Après le guichet, la toiture s’élève et s’élargit offrant ainsi un espace généreux à la scène. Cette toiture fine et légère ondule au-dessus des visiteurs, la philharmonie devient le décor de second plan de cette ligne dansante.
22h10 : Le bar
Installé au cœur de la folie, le bar lui permet de retrouver toute sa splendeur et sa place centrale en l’animant de vie et de lumières.
22h30 : Début du concert
La scène couverte permet d’accueillir des groupes en été. Les gradins nichés dans le relief du terrain permettent aux spectateurs d’avoir une vue imprenable sur les artistes qui s’y produisent.
00h00 : Bar intérieur
La fête continue plus tard à l’intérieur, traité de la même manière que les aménagements extérieurs.