Les champs défilent et la monotonie des paysages beauceron laisse place à la nostalgie d’une région brutalement modifiée. Un monde disparu depuis longtemps, incarné au sein d’un îlot posé en plein champ. Cette étape de voyage où le regard posé depuis la route est habituellement assommant, propose ici d’inverser les points de vues afin de contempler ce dont on a hérité. Le voyageur de demain, soucieux d’évoluer avec son temps, s'ouvre à de nouvelles manières de considérer ses trajets. Le cycliste en vadrouille marque alors une étape dans son voyage, pour repartir le lendemain sur la route. Il s’inscrit dans un mouvement de passage, et ne reste pas. La présence de l’absence se fait ressentir par la contemplation dépourvue de relief et la circularité des objets empruntés le temps d’une halte.